2 semaines après avoir été informé de son agrément pour 6 ans, l’éco-organisme en charge des déchets chimiques des particuliers EcoDDS fait le point sur l’avancée de la reprise des collectes et répond ainsi aux interrogations soulevées par l’association AMORCE. Les engagements d’EcoDDS auprès des pouvoirs publics amènent en effet l’éco-organisme à faire preuve de la plus grande transparence dans cette phase de reprise qui s’avère clé pour les collectivités et les citoyens.
L’association AMORCE réclame une « reprise immédiate et sans condition » des enlèvements des DDS dans toutes les déchetteries. A ce sujet, EcoDDS rappelle les points suivants :
- Dès son agrément connu, EcoDDS a recontacté l’ensemble de ses anciennes collectivités adhérentes pour remettre en place le dispositif de collecte aussi vite que possible. Une procédure accélérée spécifique a été créée : avant même de signer leur convention d’adhésion, les collectivités peuvent ainsi demander la reprise des collectes via un formulaire qui a été retourné à ce jour par 448 collectivités, soit 74% des collectivités adhérentes au 31/12/2018. 2004 déchetteries sont déjà actives sur le portail des enlèvements d’EcoDDS et peuvent solliciter l’éco-organisme pour faire collecter les déchets chimiques, soit 61% de celles avant agrément. Cette disposition est conforme à l’accord passé entre EcoDDS et l’Association des Maires de France, bien avant que l’agrément ait été connu.
- EcoDDS a repris contact avec l’ensemble des prestataires de collecte (opérateurs de déchets) avec lesquels elle a l’habitude de travailler et qui se déploient aussi vite que leur capacité opérationnelle le leur permet.
- La reprise des collectes s’effectue sans condition autre que la convention d’adhésion, qui est conforme au cahier des charges de la filière et à l’agrément.
EcoDDS souhaite également revenir sur une erreur factuelle relevée dans plusieurs communiqués de l’association AMORCE qui estime que l’éco-organisme a suspendu les collectes de manière unilatérale en janvier. EcoDDS rappelle que, sans agrément, il ne disposait plus de la possibilité de poursuivre les collectes en déchetterie car la loi lui interdisait alors de passer contrat avec les collectivités. La volonté d’être agréé a constamment été manifestée par l’éco-organisme depuis septembre 2018 et jusqu’en janvier 2019, date à laquelle une erreur rédactionnelle du cahier des charges, menaçant le principe de non-lucrativité de l’éco-organisme, a été enfin corrigée par l’administration.
L’éco-organisme réaffirme l’engagement de ses équipes qui sont entièrement mobilisées actuellement pour assurer la reprise du dispositif de collecte.